cours: liens hypertexte et puces/ creation d'un site
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Puces et les liens hypertextes


Sans vous le cacher, maintenant vous vous trouvez dans l’un des chapitres les plus importants de xhtml. Ici nous allons apprendre à insérer des puces et des liens. Sans plus tarder, entrons au travail.

1) Puces
1.1) Les listes non ordonnées
1.2) Les listes ordonnées
2) Les liens hypertextes :
2.1)Lien vers une autre page web
2.2) Un lien vers une ancre
2.3) lien pour envoyer un mail 


1) Puces :

       Il existe 3 types de listes à puces. Mais seulement 2  de ces 3 nous intéressent car ils sont  les plus utilisables. L’autre n’est pas vraiment si nécessaire.

Les listes à puces que nous allons voir sont :

  • Les listes non ordonnées
  • Les listes ordonnées

1.1) Les listes non ordonnées

 Avant de voir une liste non ordonnée, nous allons voir comment insérer 1 puce.
Pour insérer 1 puce, on utilise cette balise <li> </li>. Déjà en insérant cette balise sur bloc-notes  et en registrant en donnant au fichier une extension  *.html  par exemple, vous verrez que votre puce est sur la page html.

 Prenons un exemple :

 Demo :

  •   karibu

 Code  html :

<li> karibu</li>

 Maintenant pour faire une liste non ordonnée (c’est-à-dire sans numérotation), on va mettre juste mettre (ou ne pas mettre) les balises <li> </li>  à l’intérieur de cette balise <ul></ul>.

Exemple :

Demo :

  • madaba 
  • mayele  
  • mhogo 
  • drovi

1ere cas :

Code html :

<li> madaba</li>
<li> mayele </li>

<li> mhogo</li>
<li> drovi </li>

2eme cas :

Code html : 

<ul>
<li> madaba</li>
<li> mayele </li>

<li> mhogo</li>
<li> drovi </li>
</ul>

1.2) Les listes ordonnées:

 Pour faire une liste ordonnée ( c'est-à-dire avec une numérotation ordonnée), on doit mettre les balises  <li> </li> à l’intérieur de cette balise <ol></ol>
Exemple :

Démo :

  1. madaba
  2. mayele
  3. mhogo
  4. drovi


Code html :

<ol>
 <li> madaba</li>
<li> mayele </li>

<li> mhogo</li>
<li> drovi </li>
</ol>

 

2) Les liens hypertextes :

Waouh ! Dans cette partie vous allez créer votre propre site web.  Ah oui je le dis. Vous savez créer une page web et maintenant vous allez apprendre comment créer des liens qui vous permettront d’ouvrir vos pages web en cliquant juste ces liens.
Eh bien si vous comprenez bien cette partie, vous pouvez créer votre site et le mettre en ligne.

  Je vous conseille de créer deux dossiers. L’une de ces dossiers doit être à l’intérieur de l’autre. Le premier vous le nommez comme vous voulez, et l’autre (le dossier qui est à l’intérieur du premier dossier) vous le nommez "essai". Ce sont ces 2 dossiers que vont contenir le site web que nous allons créer ensemble.

 Notre site va avoir 3 pages (après quand vous arrivez à comprendre et que vous avez besoin de créer le votre, vous pouvez créer tant des répertoires et des fichiers que vous voulez. L’essentiel c’est de comprendre le principe).

 Maintenant, vous allez créer les 3 pages web : les 2 (auront comme nom index.html  et comores.html) seront dans le premier dossier et la troisième page web (qui aura comme nom ngazidja.html) sera dans le dossier interne. Ces fichiers, nous allons les remplir après.

N.B : si j'ai choisi de nommer l’une des pages « index.html », c’est juste parce que la page d’accueil d’un site est toujours nommé index.  

Voici ce le contenu du premier dossier :

Ici nous allons voir 3 sortes des liens :

2.1)Lien vers une autre page web.

   Pour créer un lien, vous allez juste indiquer l’adresse du fichier…que vous voulez accéder.

Voici la syntaxe :
Code (x)html :
<a href = "adresse du fichier" > texte qu’on va cliquer </a>

Quand le fichier qui possède le lien et le fichier que le lien va pointer se trouvent sur un même dossier, l’adresse devient le nom du fichier plus son extension.

Quand le fichier qui possède le lien se trouve dans le dossier parent et le dossier qui contient le fichier que le lien va pointer se trouve sur un dossier interne(fils), l’adresse du fichier deviendra : nom_du_dossier_qui_contient le_fichier_que_le_lien_va_pointer/fichier+extension

Maintenant nous allons faire un exemple : (nous allons travailler maintenant sur la page index.html)

 Code (x)html :

<a href="comores.html"> Que signifie  Comores</a></br>

<a href="essai/ngazidja.html"> Que signifie  Ngazidja </a></br>

<a href="http://technos.olympe-network.com/samomoi/comores.html"> savoir plus sur les Comores</a>

Voici ce que va ressembler notre page index:

Eh !eh ! Ne cliquer pas. C’est juste une photo de la page index.

Et si la page qui contient le lien se trouve dans le dossier interne et le fichier que va pointer ce lien se trouve dans le premier dossier ; que vais-je faire ?

Eh bien ! C’est plus que simple, si c’est le cas l’adresse du fichier deviendra :  "../fichier+extension."

Exemple : (nous allons travailler maintenant sur  la page ngazidja.html)

 Code (x)html :

<a href="../index.html"> page d'accueil</a> </br>
<a href="../comores.html"> Que signifie Comores</a>
 


 

 

2.2) Un lien vers une ancre:

Imaginer que vous avez créé une si longue page qui mesure 1000000000 km par exemple.

Il se pourrait que certains   titres qui se trouvent sur cette page n’intéressent pas  au lecteur. Pour lui faciliter la lecture des titres qu’il veut par exemple, vous devez mettre des liens qui pointent vers ces titres. Pour cela vous  devez  d’abord insérer des ancres sur ces titres  et puis créer des liens qui vont pointer sur ces ancres.

C'est ce que nous allons faire tous de suite.

Insertion  d’une ancre :

Syntaxe :

1ere cas :

<a name="nom_de_l'ancre"></a> titre

2ème cas:

<a id= "nom_de_l'ancre"> titre </a>

Il y a plusieurs cas mais je ne vais pas  rester à vous apprendre comment insérer un ancre et pourtant on a beaucoup vu, je crois que avec ça peut suffire.

 

Création d’un lien vers une ancre

Syntaxe :

<a href="#nom_de_l'ancre"> texte_à_cliquer</a>

 

Exemple : (maintenant c’est dans notre page comores.html)

Voici un texte que je l’ai pris dans un blog comoroo. Ce texte a été envoyé par un certain Com4life. Si je l’ai pris c’est parce que il est un peu long donc ça nous aidera à faciliter notre tache.

 Code (x)html :

<a href="#histoire"> l'histoire des comores</a> <br/>

<a href="#periode"> la periode coloniale</a> <br/>

<a href="#independance">l'independance</a>

<h3 id="histoire">histoire des comores:</h3>

<p>Situées près de Madagascar et proches de l’Afrique, les Comores se trouvent sur la route des moussons qui fait de l’océan Indien un carrefour plutôt qu’une barrière. Les pétroliers géants du XXe siècle ont été précédés par les boutres arabes, les praos malais et les pirogues africaines.
Leur peuplement est complexe et on est loin d’en connaître toutes les données : mélange dans un mélange, celui de la culture swahili à laquelle les Comores ressortissent comme variété régionale. L’islam est la marque visible de cette unité culturelle, et les descendants de ses propagateurs, Persans et (ou) Arabes, mêlés par des générations de mariages ou de concubinages aux descendants des Africains qui les avaient précédés, en ont assimilé de nombreux traits. L’organisation sociale en sultanats, qualifiés de féodaux par les explorateurs portugais du XVIe siècle, n’était pas fondamentalement différente des chefferies côtières du continent. Elle était mal adaptée pour résister à l’impérialisme de l’ère industrielle, et seule la rivalité entre les puissances retarda, jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’annexion des Comores par la France qui, les ayant conquises, les oublia jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à l’aube de la décolonisation. Cette décolonisation ne semblait pas devoir créer de problème entre les détenteurs des intérêts économiques locaux (compagnies coloniales ou compradores comoriens) et la métropole. Un conflit éclata cependant, dû au soutien apporté à la sécession de Mayotte , et aboutit à la déclaration unilatérale d’indépendance du reste de l’archipel (6 juill. 1975). Cette mesure ne suffit pas à sauver le gouvernement du nouvel État présidé par Ahmed Abdallah, héritier de l’administration coloniale française. Il fut renversé par un coup d’État, dirigé par Ali Soilih, qui instaura un régime visant à bouleverser les structures politiques et économiques archaïques, avec l’appui de la jeunesse et des femmes. Le 13 mai 1978, les mercenaires de Bob Denard mirent fin à cette tentative et rétablirent au pouvoir Ahmed Abdallah. Les réformes furent abolies et un régime conservateur fut instauré, les revendications sur le retour de Mayotte étant maintenues en sourdine.
Après l’assassinat d’Ahmed Abdallah par ses mercenaires, en 1989, le pouvoir est exercé par Saïd Mohamed Djohar. La politique des trois îles indépendantes demeure très influencée par la France et par l’Afrique du Sud.</p>

<h5>Les Comoriens : Africains et Orientaux</h5><br/>
Il est difficile de dater avec précision l’arrivée des premiers habitants, mais il est vraisemblable que le peuplement d’origine africaine précéda la venue des Arabo-Shirazi et des Malgaches. Il semble probable que la vague de population africaine originaire de la côte orientale d’Afrique a atteint les Comores à l’âge du fer, entre le Ve et le Xe siècle. Malheureusement, on ne sait que peu de chose sur cette période. Ont-ils été les premiers ? Ont-ils été précédés par des Protomalgaches en route vers Madagascar ? ou par ces navigateurs commerçants d’origine indéterminée désignés ultérieurement comme Antalotes ? Toujours est-il que la chronique de Saïd Bakari qui relate l’origine des sultanats de Grande Comore suggère que les premiers arrivants venaient d’Afrique. La chronique de Kilwa, quant à elle, fait remonter la venue des premiers Arabo-Shirazi au XIe siècle à Anjouan (Kilwa fut érigé en sultanat par un prince persan originaire de Shiraz, en 975). Les courants marins et les régimes des moussons rendent également plausibles des passages, à une époque reculée, de gens venant d’Asie du Sud-Est. Certains éléments très anciens de la civilisation comorienne proviennent probablement, directement ou non, de cette région (pirogue à balancier, bétel, cocotier et peut-être riz). De toute façon, ce n’est sans doute qu’à partir du XVIe siècle que l’arrivée aux Comores d’une nouvelle vague d’Arabo-Shirazi (venant soit directement de " Shiraz ", terme désignant, en fait, le golfe Arabo-Persique, soit de la côte est du continent appelée Zanj ou Mrima) transforma en profondeur la société existante, les nouveaux venus dominant les chefs traditionnels et (ou) s’alliant à eux par des mariages. C’est de cette époque que datent des sources écrites, manuscrits en arabe, en swahili ou en comorien en graphie arabe, qui permettent de reconstituer des généalogies. On dispose parallèlement de récits de navigateurs européens : les Portugais s’installèrent même en Grande Comore de 1500 à 1505, déclenchant un mouvement de fuite des Grands Comoriens vers les autres îles, et notamment à Mchambara (qui deviendra Mtzamboro) au nord-ouest de Mayotte. L’archipel est désormais organisé en sultanats et la société divisée en classes plus ou moins rigides (wakabaila : les " nobles " ; une classe d’hommes libres : agriculteurs, bouviers, pêcheurs ; les esclaves). L’islamisation s’impose de façon plus générale : construction de la première mosquée en pierre de Mayotte, à Chingoni en 1566, et de celle d’Anjouan, à Sima, à peu près à la même époque. C’est au XVIe siècle également qu’une troupe de Malgaches Sakalava s’établit dans le sud de Mayotte. Dès cette période coexistent dans l’île un peuplement arabo-shirazi au nord et un peuplement sakalava au sud, le tout sur fond d’origine africaine.<br/>
Aux XVIe et XVIIe siècles, des navigateurs européens, en route vers les Indes, font escale aux Comores. À partir du milieu du XVIIIe siècle, les quatre îles sont victimes de razzias organisées par des pirates malgaches. Ces incursions affaiblissent les îles et poussent les sultans à rechercher la protection des grandes puissances. En 1841, Mayotte est aux mains d’un sultan né à Madagascar, Andriansouli, qui, sentant le contrôle de l’île lui échapper, préféra la vendre au commandant Passot de la marine française contre une rente viagère de 1 000 piastres. Louis-Philippe entérina cette acquisition en 1843. L’installation de la France à Mayotte fut suivie de cinquante ans de rivalités franco-britanniques dans l’océan Indien, particulièrement dans les autres îles qui, de ce fait, demeurèrent formellement indépendantes. Mais le rôle prédominant joué par quelques aventuriers poussa les autorités françaises à intervenir bien avant l’annexion. En 1865, la reine de Mohéli concède à Lambert l’exploitation de toutes les terres de son choix. En Grande Comore, le sultan Saïd Ali procède de même avec Léon Humblot qui finira par l’évincer et deviendra le véritable maître de l’île jusqu’à sa mort en 1904. La monopolisation des meilleures terres, l’imposition du travail forcé déclenchent des insurrections (1856, Mayotte ; 1889, Anjouan ; 1896 et 1902, Mohéli ; 1890, Grande Comore) qui entraînent des interventions de la marine et l’installation de l’administration françaises. En 1890, un accord intervient entre la France et la Grande-Bretagne, laissant les mains libres aux Anglais à Zanzibar et aux Français aux Comores et à Madagascar. Le rattachement juridique des trois autres îles à Mayotte s’effectua en 1904 ; il fut suivi, le 9 avril 1908, d’un second décret rattachant Mayotte et ses dépendances à Madagascar. La loi d’annexion du 25 juillet 1912 ne fit que confirmer ces décrets.<br/>
Il n’y a pas un type physique comorien mais tout un spectre de métissages allant du plus clair, à dominante arabe, au plus foncé, à dominante africaine. Ce cocktail génétique – sur un fond africain des apports arabes, indonésiens-malgaches et même indiens et européens – n’empêche pas qu’une unité culturelle profonde rattache l’archipel à l’aire de culture swahili, laquelle s’étend le long de la côte de la Somalie au Mozambique en incluant les îles (Pate, Lamu, Pemba, Zanzibar, Mafia et Comores). Il ne s’agit pas de nier les particularismes de chaque île, ni les variantes régionales à l’intérieur d’une même île, mais de dégager les éléments communs à l’ensemble comorien. Une langue, le comorien, divisée en deux groupes dialectaux : d’une part, anjouanais/mahorais ; d’autre part, grand-comorien/mohélien. L’intercompréhension entre locuteurs des quatre parlers est possible même si elle demande un effort ; par contre, il n’y a pas intercompréhension avec le swahili standard, fondé sur le parler urbain de Zanzibar, qui ne servait que de langue diplomatique et commerciale dans les rapports de l’archipel avec le reste de la région.<br/>
Le ciment véritable de toute cette culture est l’islam (sunnite, rite shaféite). Sa pratique rigoureuse influence la vie de chaque individu par le respect des cinq obligations de l’islam, mais n’en laisse pas moins subsister un complexe de coutumes d’origine africaine préislamique, très proches de celles des peuples du continent : dévolution matrilinéaire des droits fonciers et responsabilité de l’oncle maternel sur les enfants de sa sœur, par exemple, ou encore rôle des devins thaumaturges, les Mwalimu (de l’arabe ’ulama , " savants "), identique à celui des " féticheurs " traditionnels. Le " grand mariage ", source de dépenses ostentatoires aux conséquences économiques néfastes, est également un exemple d’institution africaine islamisée, dont le rituel (danses, notamment) n’a rien de coranique ou d’arabe.<br/>
C’est précisément ce mélange fonctionnel de traits culturels africains et orientaux qui caractérise la culture swahili dans son ensemble. En témoigne la facilité avec laquelle les Comoriens expatriés s’insèrent dans la vie sociale des autres îles et établissements côtiers. Certains lignages nobles sont ainsi représentés jusqu’aux confins somalo-kényans, leurs membres occupant des fonctions administratives et religieuses importantes, à Lamu et Zanzibar entre autres. Parallèlement, une émigration populaire nombreuse a fourni des ouvriers et des petits cadres de Madagascar à la péninsule arabique et même au-delà.<br/>
Les Indiens, minorité musulmane Chiite, de rite ismaélien, pratiquent une endogamie presque totale et conservent en famille l’usage de la langue du Gudjarat (province d’origine de la plupart d’entre eux). Ils sont essentiellement commerçants et entretiennent des liens familiaux et économiques dans toute la région. Les chrétiens, en très petit nombre, sont les descendants de créoles des Mascareignes ou des métis français.<br/>

<h3 id="periode"> La période coloniale</h3>

<p>
À partir de 1912, l’archipel cesse d’intéresser les autorités françaises, et les conséquences de cette politique de l’oubli – retards accumulés dans tous les domaines – restent sensibles aujourd’hui. La " mise en valeur " des Comores est laissée aux sociétés coloniales (Bambao à Anjouan, avec sa filiale en Grande Comore, la S.A.G.C., etc.). Elles possèdent les trois quarts des terres cultivables et se spécialisent successivement dans la production de la canne à sucre, de la citronnelle, de la vanille, du sisal, puis la prééminence est donnée aux plantes à parfum et au coprah dans les années soixante et au girofle à partir de 1970. Tout cela se fait au détriment de la culture des denrées de consommation locale.<br/>
À partir de 1946, les Comores sont détachées de Madagascar et représentées directement au Parlement français. Le Conseil général devient en 1952 l’Assemblée territoriale avec pouvoir délibératif sur les questions non politiques. La loi-cadre Defferre de 1956 institue un collège électoral unique (Français et musulmans) qui élit une assemblée territoriale siégeant à Moroni, tandis que le Conseil de gouvernement (élu par l’Assemblée) se réunit à Dzaoudzi (Mayotte). Un régime d’autonomie interne, mis en place en 1961 et élargi en 1968, doit préparer une transition harmonieuse vers l’indépendance. Mais la vie politique comorienne – dominée jusqu’en 1970 par Saïd Mohamed Cheikh, fondateur du " parti vert " – reste très conservatrice et ménage à la fois les hiérarchies féodales et les intérêts coloniaux.
</p>

<a name="independance"></a> <h3>l'independance</h3> <br/>

 

L’exécutif français s’était engagé à ce que l’indépendance intervienne " dans le respect de l’unité de l’archipel " et tous les discours comoriens soulignaient qu’elle devait se produire " dans l’amitié et la coopération avec la France ". Le résultat global du référendum du 22 décembre 1974 donne 95 p. 100 de " oui " à l’indépendance, les " non " ne l’emportant – par 60 p. 100 des suffrages – que dans la seule île de Mayotte. Le Parlement français, sur proposition du groupe R.P.R. (sans doute mû en partie par des considérations de politique intérieure métropolitaine), refuse d’entériner ce résultat et, par la loi du 3 juillet 1975, soumet la reconnaissance de l’indépendance à l’adoption préalable d’une constitution île par île. Craignant d’être débordé par l’opinion comorienne, le président du gouvernement, Ahmed Abdallah, proclame unilatéralement, le 6 juillet, l’indépendance des Comores, dont il devient le premier chef d’État. Ce faisant, il apporte une victoire inespérée au Mouvement mahorais qui proclame sa volonté de rester dans le cadre de la légalité française.<br/>

 Le 3 août 1975, un coup d’État porte au pouvoir le prince Jaffar, l’organisateur réel, Ali Soilih, restant au second plan. Le 21 septembre, les mapindouzi (" révolutionnaires "), encadrés par six mercenaires dont Bob Denard, prennent le contrôle d’Anjouan, capturant Ahmed Abdallah qui sera autorisé, quelques mois plus tard, à quitter les Comores. <br/>

En octobre 1975, l’O.N.U. reconnaît l’État comorien dans ses limites coloniales, ce qui provoque l’échec des négociations menées à Paris en vue de conclure un accord transitoire permettant la réintégration à terme de Mayotte. Le 21 novembre, Ali Soilih organise, sur Mayotte, une " marche rose " pacifique, qui échoue, mais amène la France à retirer d’un coup et sans préavis tous les fonctionnaires et agents, laissant tous les services sans techniciens et les lycées sans enseignants.

 

<h5>La tentative révolutionnaire d’Ali Soilih</h5>

 <p>Le 2 janvier 1976, Ali Soilih remplace le prince Jaffar à la tête du pays. Il entreprend de consolider l’État : création d’une armée, organisation d’une diplomatie conduite par Mouzaoir Abdallah et orientée vers la recherche d’aides extérieures destinées à combler les vides laissés par le retrait français. Le nouveau président encourage les lycéens, laissés à la rue par la fermeture de leurs établissement, à s’organiser en comités pour lutter contre les traditions les plus paralysantes : dépenses ostentatoires des grands mariages et des funérailles, " superstition et charlatanisme ", port du voile. Ces comités suscitent, par leurs excès, l’animosité de l’ensemble de la population, et cette effervescence sociale n’est malheureusement pas contrebalancée par une amélioration sensible en matière économique, exception faite d’importations massives de viande vendue à un prix subventionné. Deux événements viennent noircir le tableau : le massacre, à Majunga (Madagascar), du 20 au 22 décembre 1976, de plus d’un millier de Comoriens impose le rapatriement de dix-sept mille survivants ; puis une coulée de lave, le 5 avril 1977, engloutit le village de Singani à 20 kilomètres au sud de la capitale. Décidé malgré tout à parachever l’action des comités contre les notables, Ali Soilih prononce le 12 avril la dissolution de l’administration, tous les fonctionnaires étant licenciés et les " paperasses " brûlées. Moins de deux mois après ce geste théâtral, les Comores sont dotées d’une nouvelle Constitution ; d’une administration " légère ", décentralisée, reprenant les meilleurs éléments de l’ancienne, et de six sociétés d’économie mixte pour les secteurs clés. Mais cette façon de " faire table rase " finit d’accréditer à l’extérieur l’image d’un régime anarchique et tarit le flux, déjà réduit, des aides internationales. Celles-ci vont faire cruellement défaut pour mener à terme des programmes économiques entrepris sans attendre les financements extérieurs : développement de la culture du maïs hybride, culture associée vanille girofle bananier, modernisation de la pêche. La construction des bâtiments des moudiria (surdimensionnés), qui doivent être les bases régionales de l’administration décentralisée et les pôles du développement, n’en finit pas, drainant toutes les ressources publiques ; les fonctionnaires ne sont payés qu’avec plusieurs semaines de retard. Le mécontentement causé par ces difficultés financières est aggravé par des retards dans les importations de riz (aliment de base d’un bon nombre de Comoriens) et par de nouvelles campagnes du pouvoir populaire pour neutraliser les foyers d’opposition que constituent les mosquées. L’armée doit reprendre le contrôle de Mohéli le 28 décembre 1977 et fait plusieurs morts et de nombreux blessés à Iconi le 17 mars 1978. Le régime s’use : un référendum, organisé en octobre 1977, ne donne que 55 p. 100 de voix en faveur du maintien d’Ali Soilih au pouvoir.</p>

Vous voyez, j’ai utilisé les deux méthodes pour que vous n’ayez aucun doute d’une de ces deux méthodes.

Et si l'ancre est  située dans une autre page?

Ici l’affaire est plus simple, il suffit de connaître le nom de la page et le nom de l’ancre.

Syntaxe : <a href="page.html#nom_de_l_ancre">texte a cliquer</a>

exemple: ( maintenant c'est avec la page index)

ajouter juste ce code:

code (x)html:

<a href="comores.html#independance">l'independance de Comores</a>
le code d'index.html deviendra alors:
<a href="comores.html"> Que signifie  Comores</a></br>

<a href="essai/ngazidja.html"> Que signifie  Ngazidja </a></br>
<a href="http://technos.olympe-network.com/samomoi/comores.html"> savoir plus sur les Comores</a><br/>
<a href="comores.html#independance">l'independance de Comores</a>

Jusqu’ici, si vous avez fait ce que je  vous ai dit, c’est sur que vous avez compris mais si vous avez voulu compliquer les choses, vous finirez par saturer le forum.

2.3)Un lien pour envoyer un mail:

Maintenant si vous voulez que quelqu’un vous envoie un email, c’est pas la peine de lui dire : « voici mon email si vous voulez me contacter ».

Vous pouvez créer un lien que la personne va cliquer, une page s’ouvrira et portera votre adresse email, la personne va saisir son email et son message puis vous envoyez. Vous ne voyez pas ça si génial?

 Et bien pour le faire, on utilise mailto

 syntaxe:

<a href ="mailto:votre_email"><texte_à_cliquer</a>

exemple: 

code(x)html:

<a href ="mailto:samomoi@caramail.com"> cliquer ici pour me contacter</a>